Pour Sim et ses coéquipiers, Jean-François Brisson est leur idole. Ils doivent lui venir en aide. Bien que les Carcajous connaissent tous les tours, détours et raccourcis sur la glace, ils sont presque nuls en forêt. Au cours d’un portage, certains se perdent et des événements étranges se produisent.

MacGregor, traduit par Marie-Josée Brière, a un style très imagé. Il écrit, par exemple, que « Sim tirait la langue, comme s’il transportait la dernière pierre destinée à achever les pyramides d’Égypte ».

Dans ce 16e tome des Carcajous, c’est surtout Sim qui est mis en évidence, soit en raison de son caractère malcommode, de ses remarques saugrenues, de son corps dodu ou de son appétit vorace. Il est le genre à se poser une question comme « est-ce que les poissons pètent ? ».

L’équipe des Carcajous incluent des filles, dont Rachel qui est amérindienne. L’auteur profite de la présence de cette Cri pour concocter quelques situations de survie en forêt et pour lui donner un rôle fort intéressant.

La série Les Carcajous inclut des titres comme Mystère à Lake Placid, Cauchemar à Nagano, Compte à rebours à Time Square et Épreuve de force à Washington. On peut aisément parier que Roy MacGregor conduira prochainement ses jeunes lecteurs vers de nouveaux horizons…

Roy MacGregor, Sauvetage en forêt, roman traduit de l’anglais par Marie-Josée Brière, Montréal, Édition du Boréal, coll. Carcajous 16, 2012, 128 pages, 10,95 $.

Le Régional (Hamilton), semaine du 6 au 12 juin 2012

Les Carcajous sont de retour

Paul-François Sylvestre

Très connu pour sa série Carcajous, qui met en vedette une équipe de hockey pee-wee de Chicoutimi, Roy MacGregor nous livre un 16e tome intitulé Sauvetage en forêt. Et que fait une équipe de hockey en plein été ? Elle part en excursion dans la réserve faunique des Laurentides.

C’est là que Jean-Yves Simard, alias Sim, Stéphane, Anou, Aimé-Césaire, Karine, Paul, Rachel et compagnie apprennent qu’un petit avion a disparu dans les environs. Pas n’importe quel avion ! Celui  transportant nul autre que Jean-François Brisson, héros de la finale de la coupe Stanley. Et l’appareil demeure introuvable…

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